Essai: le Bonheur des couches - Susan Mac Donald


Il y a de cela quelques années, j’ai lu un article sur une femme qui perdait ses cheveux plus rapidement que prévu, cela à cause du stress lié à l’exercice de son travail.La perte des cheveux n’est donc pas liée aux seules hormones masculines. Le stress a donc beaucoup à voir là dedans aussi. Le stress est lié à beaucoup de problèmes psychiques ou corporels.Il y a de cela quelques années, ma vie était dure, il n’y avait pas toute cette technologie et ce confort comme il y a aujourd’hui.Ma vie n’était pas plus stressante qu’aujourd’hui. Mais il est vrai qu’il a augmenté avec le temps. Le souci de conserver son emploi, le fait que le statut social change vite et qu’aujourd’hui les deux sexes se font concurrence.

La vie d’un bébé semble de l’autre côté être sans stress. En tant qu’enfant nous avons tous en mémoire l’arrivée d’un bébé dans la famille de quelqu’un, parfois dans la notre. Comment toutes les choses associées à ce bébé semblaient douces et colorées !Particulièrement les vêtements de bébé. Qu’est ce qu’ils sont mignons !Et le bébé avait beaucoup d’attention aussi. Spécialement des femmes et des filles, qui sont si délicieuses avec un bébé, à le taquiner, à le pouponner et à l’aimer inconditionnellement.

Mais un garçon doit garder une certaine distance par rapport à cela. Il peut sourire au bébé, quoiqu’il sera encore considéré comme efféminé, et encore plus si il agit de la même manière qu’elles. Et si il s’intéresse un peu trop aux affaires du bébé, à la poussette, aux vêtements, à la tétine et au nounours…ce sera encore pire, il sera pris pour un bébé lui-même. Et il est déjà trop tard de toute façon, parce qu’ils ne peut plus s’en défaire tellement c’est un monde merveilleux.

Il y a un certain nombre d’années, les gens pensaient que les garçons passaient par une période où ils n’étaient pas intéressés par les filles. Peut-être que les psychologues pensent toujours cela. Mais je ne suis pas d’accord ! Les garçons peuvent parfois être très dédaigneux par rapport aux filles à un certain âge, mais ils sont encore dans la crainte d'elles, ils sont fascinés par elles. Si une fille parle à un garçon de dix ou onze ans, il va être timide, mais secrètement il sera plein de désirs.Comme tout enfant, un garçon va être confronter à un peu de stress. Probablement plus que les filles, malgré ce qu’essaye de faire croire les changements sociaux de ces vingts dernières années.

Et le bébé lui n’a pas tout ces problèmes liés à l’école, à la famille, au fait d’être embêté dans la rue alors qu’il rentre de faire des courses pour sa mère…. Et le bébé a toute la tendresse des filles que le garçon rêve d’avoir dans les faits même s’il ne se l’avoue pas.Être un bébé, et spécialement être forcé à être un bébé, pour le plaisir de cette fille qui vous attire est un plaisir paradisiaque qui fait fuir tout ce stress.

Le garçon n’ira pas jusque là tout de suite, mais cette idée se développera quand il grandira. Avec les filles il développera une douceur, une certaine forme de soumission mais aussi une grande sensibilité sexuelle quelque part.Mais c’est vraiment cette fusion spéciale avec ce besoin de sécurité qui fait la caractéristique de ce qui est aussi appelé la « thérapie de la maman ».

La « thérapie de la maman » est juste cette thérapeutique qui permet de guérir, de se relaxer et de développer une relation vraiment unique. Cela a vraiment un effet magique qui surpasse toute les autres méthodes et les substituts comme l’alcool, la drogue ou le tabac. Ou encore la colère qui est la pire de toutes les méthodes.

D’autres auteurs se sont penchés sur cette envie d’être traité comme un bébé. Ils ont appelé cela « l’infantilisme psychosexuel ». Cela n’est pas un terme proprement lié à la psychologie officielle, vous ne trouverez rien sous ce nom, parce que les professionnels de la psychologie ou de la psychiatrie ne connaissent pas bien le phénomène ou nient son existence.La plupart des infantilistes savent que ces désirs d’être traité en bébé existent dans l’esprit de beaucoup d’hommes mais que peu s’y aventurent réellement.

Malheureusement, cela est très difficile pour une femme de les comprendre. Et comme il n’y a pas dans la littérature classique d’ouvrages qui guident, bien ou mal, la femme pour comprendre cette attitude, cela provoque des problèmes.

Cet essai essaye de donner des pistes et surtout d’expliquer l’origine de l’infantilisme. Mais c’est surtout pour expliquer le bénéfice que cela peut apporter de traiter un homme qui en a le besoin comme un bébé. C’est tout simplement un moyen sans dommages comme les autres (alcool, drogues, tabac, colère…) de résoudre les problèmes de stress de cet homme mais aussi d’établir une certaine fusion avec cet homme.Je remarque que cet essai donne plus une impression qu’une réelle démonstration scientifique. Et je ne m’en excuserai pas. Surtout que je suis une personne très terre à terre, matérielle et peu attachée à la religion ou aux superstitions.

Je pense que si l’on veut comprendre quelque chose d’aussi subtile que la discipline par les couches ou la « thérapie de la maman », les statistiques ne dirons rien.Nous devons partir de sentiments bien établis, aussi réels que le bureau où vous êtes assis.Si les lecteurs sont prêts à aider dans cette compréhension du fait d’aimer être traité comme un bébé. Je suis prêt à vous lire.