Baby Discipline III: une domination subtile et efficace


La baby discipline s’apparente plus à une activité contrainte/forcée plutôt qu’à une activité voulue. Il faut cependant admettre que ce traitement est souhaité par le « bébé ». Cette pratique intervient de fait dans un rapport de domination. Bien souvent de Femdom. Et cela sert de moyen de punition pour la femme, qui a tout de même au fond d’elle l’envie d’avoir un éternel bébé sous la main. (Et pas forcément un jouer comme dans les rapports SM…ce n’est pas la même chose)

Cette pratique tire son efficacité du caractère réducteur et humiliant de la position de bébé. Le fait de devoir salir ses couches, d’être changé, nourri, baigné (et donc vu nu…la nudité étant un tabou dans nos sociétés occidentales)…et par là la perte de tout statut adulte fait perdre pied au « bébé » qui se soumet ainsi. Si cela est vécu comme une « peine » pour le bébé, cela est bien souvent un plaisir pour la maman qui peut pouponner à sa guise.

Mais bien souvent encore une fois, selon tous les écris que j’ai pu lire ou recenser, il faut bien comprendre que cela n’est pas une pratique « innée ». Bien souvent les femmes (ou le peu d’hommes) qui pratique cela ont déjà un certain goût pour la domination ou un caractère affirmé. Il y a parfois des envies. Mais cela se fait plus par révélation et découverte de la pratique par d’autres femmes qui laissent entendre « et pourquoi pas moi? Pourquoi pas sur mon homme? ». Alors au début, ces pratiques commencent bien souvent de manière simple avec l‘usage de couches, tétines et biberons. Et puis elles s’affirment ensuite avec l’achat ou la fabrication de mobilier et de vêtements pour bébé à taille adulte. Cela de manière à pousser de plus en plus loin dans le réalisme et dans le plaisir de la « maman » à pouponner son « bébé victime ». C’est pour cela que je crois sincèrement que ce n’est pas le plaisir de la peine provoquée (encore une fois d’après tout ce que j’ai lu) qui donne l’envie aux femmes de pratiquer la « baby discipline ». Mais bien l’envie permanente de pouponner, sans se soucier de l’avis du « bébé » qui prend pleinement son rôle et n’a rien à dire sur ses décisions. Il y aurait donc au final une assimilation entre l’amour porté à l’homme…et au bébé. On retrouve cette assimilation en sens inverse chez les AB volontaires qui voient en leur femme deux personnes distinctes…une épouse, une partenaire …et une maman.

L’humiliation n’a alors qu’un caractère supplétif et non pas essentiel dans la pratique comme beaucoup semblent le croire. C’est ce qui différencie en ce sens la pratique de la « baby discipline » et le BDSM. Car il n’y a pas de peine volontairement infligée…elle est en fait indirecte. Tout comme d’ailleurs la pratique du « pettycoating » qui est en fait l’envie d’une ou plusieurs femmes de transformer un homme en femme pour des plaisirs avant tout sexuels auxquels s’ajoute de fait l’humiliation. C’est au final un Femdom soft.Mais encore une fois, la pratique provoque bien souvent du plaisir chez les deux partenaires. Car un homme ne peut accepter cette situation que « volontairement ». J’entends par là par une soumission naturelle ou provoquée envers la femme (ou plus rarement l’homme) qu’il aime.

Il est intéressant de constater encore une fois, que tout commence bien souvent par une tétine. Et oui, les couches n’interviennent que bien plus tard dans le processus. La tétine est en fait l’objet révélateur. Il met fin à la parole de l’adulte qui l’a en bouche et donne le pouvoir à celle qui la donne. Ce n’est pas un objet anodin dans la mesure où cet objet artificiel remplace des éléments naturels comme les tétons de la maman ou tout simplement le pouce du bébé. Elle réveille des instincts chez le « bébé » qui étaient généralement profondément enfouis. Ainsi elle permet d’introduire efficacement le rapport maman/bébé (papa/bébé).

 La « Baby Discipline » se révèle en fait être l’introduction de manière forcée dans la vie d’un couple des envies parentales d’un des deux partenaires mais aussi de domination. C’est donc en fait une manière d’assouvir des pulsions quand on n’a pas trouvé un AB.La tétine donnant lieu à un enchaînement par la suite avec le biberon, puis les couches, les vêtements, le mobilier…tout cela en modulant et en modelant au fur et à mesure à relation entre les deux individus. Attention, il faut bien comprendre que je ne nie pas du tout que cela est une prise de contrôle de la sphère privée ou domestique par la femme. Mais il est faut bien comprendre que si ici elle est un peu forcée, avec un AB, elle est quasi-automatique.

De toutes les voies de domination et de contrôle, ce sont les couches qui offrent un potentiel unique. En effet, les couches peuvent être cachées et si elles sont découvertes un usage médical peut-être invoqué. De même, vous n’aurez pas de gros problèmes avec les autorités à moins d’exagérer. Mais encore une fois, à la différence des pratiques BDSM, ce n’est ni entravant, ni invasif. Mais l’effet psychologique est impressionnant. En effet, l’apprentissage de la propreté est un des fondements de notre éducation et un ancrage psychologique très fort. Le but de l’usage des couches dans une forme de contrainte est de porter atteinte à ce sentiment, en contraignant le « bébé » à aller contre celui-ci. D’autant plus que tous autant que nous sommes nous avons tous reçu petit les instructions de ne pas nous salir ou nous mouiller. Cette situation cause de l’anxiété, de la résistance et la figure parentale que la « maman » ou le « papa » figure renforce ces sentiments et réactions.C’est justement dans cette situation qui permet à la femme (ou à l’homme) de prendre le contrôle. Parce que par la tétine, la couche etc. Il devient figure parentale, et il en acquiert inconsciemment les attributs: il est responsable du confort, des besoins mais aussi de la discipline du « bébé ». 

Un « bébé » qui se rappelle que toute rébellion contre l’autorité parentale est inutile et qui ne contestera donc pas les décisions. Normalement, une fois ce point atteint, le « parent » a normalement ce qu’il souhaite mais certains poussent le vice pour obtenir une rébellion du « bébé » et donc le punir. Mais là, on franchit alors la paroi entre la baby discipline et le SM.Dans tous les cas, au plus le processus avance, au plus le « bébé » est traité de manière infantile par le « parent ». Il devient dépendant, car à partir du moment où il a sa couche sur lui et sa culotte plastique ou en caoutchouc, il n’a même plus le pouvoir de décision le plus basique: où et comment faire ses besoins? C’est justement la situation d’un « bébé ». 

D’autres effets sont aussi recherchés dans la baby discipline par l’usage des couches. Notamment la gêne de l’épaisseur entre les jambes, l’épaisseur sur les fesses, mais plus important encore son apparence. Car la vanité et la représentation que nous avons de nous-mêmes est très importante dans une société comme la nôtre. Notamment pour un homme qui est très attaché à son statut. Le fait d’être vêtu comme un bébé, même le simple fait de porter une couche réduit à néant cette image et place le « bébé » dans une certaine anxiété vis-à-vis des autres par le moindre regard ou chuchotement.Après un autre détail est l’usage du type de couches….en coton, en flanelle ou jetables peut revêtir un autre aspect selon l’histoire du bébé mais aussi l’effet que l’on cherche à obtenir. Mais il faut avoir en tête que dans le cadre de la baby discipline on vise (tout comme un ab le ferait volontairement) l’épaisseur maximum (visibilité), confort, et sécurité. Dans tous les cas, le « bébé » ne doit bien sûr avoir aucun contrôle sur ses couches, ce qui implique en cas de résistance une restriction par l’usage de moufles.

Les couches sont au final aussi dégradantes pour un homme (d’où l’usage en baby discipline) parce qu’elles donne le signal que la femme ne le veut pas comme un homme grand et fort. Mais comme une chose petite et dépendante, un « bébé ». Elle veut le voir marcher à 4 pattes ou en voyant son derrière se dandiner.L’étape ultime (et qui sert de propagation de l’idée de la baby discipline) est de montrer son « bébé » à une ou plusieurs amies de confiance qui reproduiront ce schéma et s’occuperont aussi du « bébé ». C’est ce que n’importe quelle maman fait avec son bébé après tout. Et cela est d’autant plus appréciable pour la maman que son « bébé » n’a plus d’intimité. Il ne peut donc plus lui échapper.La situation étant d’autant plus humiliante pour un « mâle » lorsque le moment de changer la couche est arrivé et que plusieurs femmes sont là. Il faut bien comprendre que pour la femme qui met en place la baby discipline il n’y a rien de plus excitant pour elle que d’aller en pleine nuit, dans une pièce transformée en nurserie retrouvé son homme habillé en bébé, pouponné et qui l’attend avec une couche mouillée qu’elle peut changer. (la nature féminine dominatrice…) 

D’autant plus que cela est beaucoup plus simple de changer un bébé-adulte qu’un vrai bébé. D’une parce qu’il peut dire quand il est mouillé ou sale, de deux parce qu’il peut aider.Mais cela ne s’applique pas qu’aux couches pour la présence en public. L’usage de la tétine en public est aussi légal et humiliant que celui des couches pour un homme qui n’a aucune envie d’être un bébé. Mais la femme trouve ça « mignon ». Mais cet usage en public une fois « habituel » permet d’avoir la paix pour la « maman » (ou le papa) et aussi de rappeler sa position à « bébé ». D’autant plus que la tétine devient vite une addiction qui reste inoffensive en comparaison de la cigarette (un bon remède au passage…).

Dans tous les cas, les témoignages des femmes qui ont pratiqué la baby discipline et que j’ai pu lire poussent les autres femmes à le pratiquer. Elles concluent en signalant que les hommes finissent par aimer être des petits bébés.Parce que si les AB aiment autant le monde de « bébé », les femdom utilisant les baby discipline le semble encore plus. 

Voici l’introduction d’une lettre explicative: « Si vous lisez ces lignes, un homme tout à fait normal est probablement allongé sur le dos dans une chambre de la maison, suçant avidement une tétine. Il est entouré par les barres d’un lit à barreaux et ses seuls vêtements sont une culotte en plastique renfermant un lange fermé par des épingles de sureté. Son corps a été rasé avec attention et dans un bras il tient une peluche. Dans la chambre, il y a des jouets, un cheval à bascule et un pot ». Si cela n’arrive pas à vous convaincre, je ne sais pas ce qu’il faut!

Il faut bien avoir conscience que la baby discipline amène à une domination totale de la femme (le plus souvent…comme l’infantilisme concerne plus les hommes) sur la sphère domestique où la femme contrôle tout de A à Z. Elle contrôle son univers mais aussi celui de son « bébé » sur lequel ce dernier n’a rien à dire si elle ne lui demande pas son avis. La relation est semblable à l’infantilisme à terme et peut-être tout aussi destructrice pour l’homme qui est soumis si la femme dominante ne contrôle pas bien les choses ou si elle abuse de sa position. Cela peut avoir des conséquences psychologiques voir psychiatriques importantes comme cela s’est déjà vérifié (des écris psychiatriques existent sur des cas aliénants de relations infantilistes extrêmes). Tout comme cela peut avoir des conséquences sexuelles dans le sens où les pratiques infantilistes ont parfois fini dans certaines expériences par remplacer toute activité sexuelle.A croire que la nature a voulu que les chemins des femmes dominantes et des hommes AB ne se croisent pas…c’est vraiment dommage. 

Parce que en fait, ce n’est pas un hasard si la plupart des AB souhaite parfois être traité en bébé de manière forcée. En tout cas.Mais bon dans tous les cas, la pratique de la baby discipline est un fait avéré. Qui rejoins sensiblement l’infantilisme volontaire à son opposé. Cela dans le sens où cette pratique est aussi secrète que l’infantilisme lui-même. A part les écris, la pratique ne se vérifie pas exactement comme on le voudrait. De plus, on sait bien que le caractère inconnu de ces pratiques fait qu’on ne peut en parler ou les partager librement. Même si la baby discipline intervient comme une punition domestique. Seul des personnes de confiance et raisonnées ou acquises à la cause peuvent être introduites dans ces pratiques.

1 commentaires :

Anonyme a dit…

Tu ferais un(e) bon(ne) psychanalyste, toi ! Perso j'adhère pas du tout ce délire, j'aime la virilité, la pur et dur, avec les poils, les muscles, et tout et tout ! Mais lire tes articles sont plutot interessants. Bonne soirée !